- mikado
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• 1827; mot jap., du préf. honorifique mi et kado « la porte », spécialt « porte du palais impérial », puis « palais », « empereur, majesté impériale »1 ♦ Empereur du Japon.2 ♦ (1903) Jeu d'adresse d'inspiration japonaise, ressemblant au jonchet. Des mikados.mikadon. m.d1./d Empereur du Japon.d2./d Jeu d'adresse auquel on joue avec de fines baguettes de bois.⇒MIKADO, subst. masc.A. — Empereur du Japon, autrefois chef spirituel du shintoïsme (par opposition au shogoun) et révéré comme un dieu par ses sujets. Meako, la grande cité qu'habite le mikado, empereur ecclésiastique, descendant des dieux (VERNE, Tour monde, 1873, p.125). Tout ainsi que les mikados d'autrefois, le bonheur est un prince irrésistible et caché à qui on fait sa cour sans le voir jamais face à face (TOULET, Almanach, 1920, p.169).— P. méton. ,,Palais impérial du mikado`` (Lar. Lang. fr.).B. — JEUX. Version moderne du jeu de jonchets. Il est probable qu'il [le jeu de jonchets] naquit au XVIe siècle du jeu de la pousse aux épingles, qui était sensiblement le même et que pratiquaient déjà les Romains (...); aujourd'hui encore, il en reste des traces dans l'actuel mikado (ALLEAU 1964, p.271, s.v. jonchet).Prononc. et Orth.:[mikado]. Vieillis, BESCH. 1845: mikaddo; Lar. 19e: mikado ou mikhado. Au plur. des mikados. Att. ds Ac. 1878. Étymol. et Hist. 1803 «chef de la religion au Japon» (PISSOT); 1872 «empereur du Japon» (LITTRÉ Add.). Mot japonais mikado «souverain».mikado [mikado] n. m.ÉTYM. 1827, écrit erronément mikkado (Académie) et glosé faussement « pontife de la religion au Japon » (l'empereur a en effet un rôle religieux); mot japonais mikado, du préf. honorifique mi, et kado « la porte », spécialt « porte du palais impérial », puis « palais », « empereur, majesté impériale ».❖1 Empereur du Japon. — REM. Le mot est inusité en japonais comme chez les spécialistes (on dit tenno).2 (1903). Jeu d'adresse d'inspiration japonaise, ressemblant au jonchet, « où il s'agit de prélever de minces baguettes, en s'aidant de l'une d'elles, sans rien déplacer des autres baguettes placées en désordre et plus ou moins emmêlées ».
Encyclopédie Universelle. 2012.